La Compagnie des Torréfacteurs un Atelier de Torréfaction participatif et collaboratif.

 

Des comportements collaboratifs pour améliorer la croissance des petites entreprises … dans Les Echos.fr

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Réservée jusqu’à présent aux consommateurs dits « responsables », l’économie collaborative est désormais un véritable levier de croissance sur lequel les entreprises doivent miser.

Échange, mutualisation, partage, collaboration, troc… autant de mots qui font désormais partie intégrante du vocabulaire entrepreneurial. Les pratiques collaboratives pénètrent désormais en profondeur les stratégies des entreprises françaises. Ces nouvelles préoccupations des dirigeants touchent les différentes strates de l’organisation : du fonctionnement interne lorsque l’on évoque le management collaboratif avec la mise en place de plateformes dédiées jusqu’aux stratégies de développement pour lesquelles certaines structures se lancent par exemple dans la co-innovation.

L’objectif est clair. Il s’agit pour les chefs d’entreprise de créer de nouvelles opportunités de business et d’assurer ainsi la compétitivité et la pérennité de leur projet. Ces nouveaux chefs d’entreprise souhaitent être plus performants et visibles en répondant à un appel d’offres à plusieurs mains, cherchent à mutualiser les moyens pour rentabiliser leurs investissements, ou encore gagner en créativité en confrontant leurs projets à de nouvelles réalités.

Des stratégies de mutualisation prometteuses

Souvent isolées sur leur territoire, avec un accès plus difficile aux ressources d’expertises ou financières, les petites entreprises ont plus que jamais besoin de développer leurs modèles économiques vers le collaboratif. Le succès du financement participatif sur ce type de structure nous incite à multiplier les expériences dans le domaine.

Pour cela, les petites entreprises doivent avoir les moyens de communiquer avec leurs pairs. Les acteurs de l’accompagnement à la création et au développement des entreprises sont en mesure de créer les conditions d’une collaboration efficace inter-entreprises : insérer les entrepreneurs dans un réseau qualifié et animé, virtuel et physique, pour leur permettre de s’emparer au mieux de ces nouveaux relais de croissance.

De nombreuses pistes restent à explorer : le Barter, par exemple ! Cette monnaie d’échange fictive permettant aux entreprises de financer certaines dépenses ou projets d’achats directement en échange de leur production sans sortie de trésorerie. Une révolution pour les petites entreprises qui sont parfois contraintes de revoir leur projet faute de liquidités.

En 2015, c’est la génération Y qui va créer nos entreprises. Il s’agit de s’adapter aux comportements de cette nouvelle génération d’entrepreneurs et de penser ainsi le développement des entreprises de demain. Avec en ligne de mire l’emploi. N’oublions pas que 50 % de nos TPE sont en capacité de se développer. Soit potentiellement plus de 1 million d’entreprises françaises qui en temps partagé, ou temps plein, pourraient créer de l’emploi.

Grégory Sagez Président du réseau BGE